Sulfure d'hydrogène

Des VLEP dans l’air des lieux de travail ont été établies pour le sulfure d'hydrogène.

• Prélèvement par pompage de l’air au travers d’une cassette contenant un tampon en cellulose humidifié juste avant le prélèvement (pour stabiliser l’hygrométrie) et de deux filtres en fibre de quartz imprégnés d’acétate de cadmium. Désorption du sulfure de cadmium formé sur les filtres par percolation d’une solution de dichlorhydrate de N,N-diméthyl-1,4-phénylène diamine en milieu acide, en présence de chlorure ferrique. Dosage du bleu de méthylène formé par spectrophotométrie [7].
• Prélèvement par pompage de l’air au travers d’un dispositif combiné comprenant une cassette contenant un filtre en fibre de verre imprégné de carbonate de sodium, pour supprimer une possible interférence par le dioxyde de soufre, suivi d’un tube rempli de gel de silice traité au nitrate d’argent. Extraction du sulfure d’argent, formé sur le gel de silice, par un mélange de cyanure de sodium et de soude puis conversion du sulfure en sulfate à l’aide de peroxyde d’hydrogène. Dosage du sulfate par chromatographie ionique avec détection conductimétrique [8].
• Prélèvement par pompage de l’air au travers d’un dispositif combiné comprenant une cassette contenant un préfiltre en polymère fluoré (PTFE), suivi d’un tube rempli de deux plages de charbon actif. Extraction du sulfure et conversion en sulfate par un mélange d’ammoniaque et de peroxyde d’hydrogène. Dosage du sulfate par chromatographie ionique avec détection conductimétrique [9].
• L’utilisation d’un tube réactif colorimétrique est possible en toute première approche, mais n’assure ni la sélectivité ni la précision nécessaires à une comparaison aux valeurs limites d’exposition professionnelle.
• De nombreux appareils à lecture directe sont également commercialisés, avec affichage numérique et alarme. Ces appareils doivent être utilisés avec toutes les précautions requises pour s’assurer de la spécificité et de la justesse de leur réponse pour le sulfure d’hydrogène.