Valeurs limites d’exposition professionnelle
En France, la valeur limite d'exposition professionnelle applicable pour les microfibres de verre est la valeur limite de moyenne d’exposition indicative sur 8 heures définie pour les fibres de verre.
| Nom | Détails |
|---|---|
| Fibres de verre |
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| Fibres de verre à usage spécial, laines de verre, de roche, de laitier |
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| Fibres minérales artificielles dont le taux d'oxydes alcalins et alcalino-terreux > 18% (hors FCR et fibres à usage spécial) |
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Méthodes d’évaluation de l’exposition professionnelle
Différentes natures de fibres peuvent être présentes dans l'air des lieux de travail et les méthodes d’évaluation de l’exposition aux aérosols de fibres nécessitent d’être adaptées à la diversité de leur nature, de leurs dimensions et/ou de leur nombre.
La technique la plus habituelle est le mesurage de la concentration en nombre par la technique du filtre à membrane. L'aérosol est prélevé à l’aide d’une cassette ouverte de 25 mm de diamètre, à col court et en matériau conducteur de l’électricité, équipée d’une membrane filtrante quadrillée, en mélange d’esters de cellulose (porosité < 1,2 µm) et d’un support secondaire de porosité supérieure. La pureté des blancs de lot des membranes et supports filtrants aura été vérifiée auparavant.
La membrane est ensuite rendue optiquement transparente par traitement aux vapeurs d’acétone puis au triacétate de glycérol (triacétine), pour permettre le comptage des fibres par microscopie optique à contraste de phase (MOCP) [8 à 10].
Cette méthode, voisine de celle publiée par l'OMS [11] permet de compter les fibres de longueur supérieure à 5 µm, de rapport longueur/diamètre supérieur à 3 en distinguant les fibres dont le diamètre est inférieur à 3 µm (à prendre en compte pour comparaison à la VLEP), de celles dont le diamètre est supérieur à 3 µm (dont la prise en compte permet de mieux caractériser les aérosols de fibres).
La norme AFNOR NF X43-269 prévoit également de classer les fibres sur la base de leurs critères morphologiques et chimiques, à l’aide de la microscopie électronique à balayage analytique (MEBA) telle que décrite dans la norme ISO 14966 qui peut être étendue aux fibres de verre, si l'on dispose de spectres de références [9,12].