Accès rapides :

Vous êtes ici :

  1. Accueil
  2. Actualités
  3. Robots collaboratifs : comment réussir leur intégration en entreprise ? (rubrique sélectionnée)

Robots collaboratifs : comment réussir leur intégration en entreprise ?

L’INRS publie une nouvelle brochure consacrée aux robots collaboratifs. Ce document présente les principaux points de vigilance à considérer pour réussir leur intégration en entreprise.

L’INRS enrichit son offre d’information avec une nouvelle brochure intitulée Les nouvelles technologies : le cas des robots collaboratifs (ED 6540). Cette publication offre un cadre méthodologique pour accompagner les entreprises dans l’adoption de ces technologies innovantes tout en prévenant les risques professionnels. Et pour cause : l’intégration d’une application de robotique collaborative soulève des questions spécifiques de santé et de sécurité au travail.
Parce qu’ils permettent une interaction avec l’homme, ces robots peuvent être source de risques d’impacts, de brûlures, d’intoxications, de vibrations… pour tous ceux qui se trouvent à proximité. La collaboration peut également exposer à des contraintes physiques et psychiques susceptibles d’entraîner des troubles musculosquelettiques (TMS) et des risques psychosociaux.

Une démarche en cinq étapes

Une intégration réussie passe par une prise en compte de ces risques. Elle repose sur cinq étapes : l’analyse du besoin formalisée dans un cahier des charges, la conception fonctionnelle, la conception détaillée, la réalisation et le suivi. Pour chacune de ces étapes, la brochure ED 6540 précise les principaux points de vigilance à considérer. « Ces points concernent principalement l’intégrateur mais également l’utilisateur, précise David Tihay, expert INRS. Les deux parties doivent en effet entretenir un dialogue permanent pour réussir cette intégration. »


« La mise en œuvre en sécurité d’une application de robotique collaborative repose entre autres sur l’utilisation de différentes mesures de prévention », indique Adel Sghaïer, expert INRS. Il peut s’agir de mesures classiques comme des protecteurs fixes ou mobiles ou des dispositifs de protection. Il peut également s’agir d’éléments de sécurité spécifiques comme les fonctions de limitation de puissance et de forces (PFL), de surveillance et de limitation de zone, de limitation de vitesse…


Bien sûr, ces mesures techniques doivent être accompagnées de mesures organisationnelles. « Elles comprennent la formation, l’information, la familiarisation et des tests pour s’assurer que l’application est adaptée au salarié et au besoin industriel », explique Lien Wioland, expert INRS.

Disponible en téléchargement sur le site de l’INRS, cette brochure apporte des éléments clés de réflexion à l’intégrateur et à l’utilisateur afin de définir les choix technologiques adaptés.

 


Pour en savoir plus
Mis à jour le 27/01/2025