Eléments de prévention technique (septembre 2011)
Prévention collective
Supprimer le risque est simple dans des activités réalisées toujours au même endroit, c'est une question de dimensionnement du poste. En revanche, et c'est ce qui caractérise les activités à risque, elles ne sont jamais réalisées au même endroit. Il faut alors réduire les durées de maintien des postures les plus pénalisantes. Ceci est possible en organisant le travail différemment et en réalisant le maximum d'assemblage ou de façonnage à hauteur adaptée avant l'assemblage définitif dans le volume qui contraint la posture. Par exemple, la réservation des emplacements des tuyauteries prévues par le gros œuvre allège le travail du plombier qui n'a plus à percer au ras des sols. De même le pré-découpage des moquettes facilite la pose. Changer les tâches ou les matériaux utilisés découle de la même logique.
Penser, lors de la conception d'un local, à la pénibilité des différentes tâches imposée par les choix techniques ou esthétiques est une démarche de prévention de base.
L'organisation du travail dans ces professions liées au bâtiment doit permettre à chacun de travailler à un rythme acceptable. Les choix techniques d'auxiliaires de manutention permettent d'alléger et même de supprimer des postures pénibles.
Prévention individuelle
Elle repose en premier lieu sur l'information des salariés amenés à travailler dans des positions agenouillée ou accroupie. Les informations doivent expliquer les risques lésionnels de ces postures d'une part, et d'autre part, la nécessité de bouger ou la nécessité de changer complètement le mode de travail.
Il existe également des vêtements spéciaux qui permettent d'intégrer des plaques de mousse entre les genoux et la surface d'appui (HygroVet).