Incendie - Explosion [3, 12-14]
Le dichlorométhane est difficilement inflammable et ne présente pas de point d'éclair selon les méthodes conventionnelles d'essai.
Toutefois, dans certaines conditions, notamment à hautes températures et pressions, ses vapeurs peuvent former des mélanges explosifs avec l'air dans les limites de 13 à 25 % en volume. Pour qu'il s'enflamme, il faudra néanmoins apporter au mélange une source d'inflammation d'une énergie importante (énergie minimale d'inflammation de l'ordre de 9 joules). Par ailleurs, ses vapeurs forment des mélanges explosifs dans l'oxygène pur (limite inférieure = 15,5 % ; limite supérieure = 66,4 %).
Pour combattre un incendie dans lequel du dichlorométhane serait impliqué, les agents d’extinction préconisés sont préférentiellement la mousse ou la poudre, voire l’eau pulvérisée avec additif ou le dioxyde de carbone. L’eau pulvérisée peut être utilisée pour refroidir des récipients contenant du dichlorométhane.
En raison des fumées émises lors de la combustion du dichlorométhane (chlorure d'hydrogène, phosgène, oxydes de carbone...), les personnes chargées de la lutte contre l’incendie, qualifiées et informées, seront équipées d’appareils de protection respiratoire autonomes isolants et de combinaisons de protection spéciales.