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Borréliose de Lyme

Borrelia burgdorferi sensu lato.

Sommaire de la fiche

Édition : décembre 2024

Agent pathogène Guide de lecture

Descriptif de l'agent pathogène

Borrelia (Agent de la maladie de Lyme)

  • Nom

    Borrelia burgdorferi sensu lato.

  • Type

    Bactérie
  • Groupes de classement

    • 2

Bactéries du complexe Borrelia burgdorferi sensu lato (sl), flagellées et mobiles, appartenant à l’ordre des spirochètes. Les 3 principales espèces pathogènes présentes en France sont Borrelia burgdorferi sensu stricto, Borrelia garinii et Borrelia afzelii.

Réservoir et principales sources d'infection

Réservoir
  • Type(s)

    • Animal

1, 2

Réservoirs dans le milieu naturel : petits rongeurs et oiseaux sauvages contaminant les tiques aux stades larvaire et nymphal.

De nombreuses autres espèces de mammifères sauvages ou domestiques peuvent être porteuses de la bactérie (cervidés, chiens, bétail, sangliers…) mais ils ne participent pas directement à la chaîne de transmission zoonotique. Les grands mammifères sauvages contribuent au cycle de survie et de reproduction de la tique Ixodes ricinus (repas sanguin de la tique adulte) mais pas à leur contamination.

Principales sources d'infection

Inoculation de salive contenant la bactérie par la piqûre d’une tique Ixodes ricinus infectée.

Vecteur(s)

Les tiques dures du genre Ixodes : Ixodes ricinus en Europe occidentale.

Cette tique a pour biotope les milieux boisés avec sous-bois végétalisé et permettant le maintien d’une relative humidité.

Viabilité et infectiosité

Viabilité, résistance physico-chimique

Bactérie jamais détectée viable dans le milieu extérieur (i.e. en dehors des tiques et des animaux suavages).

Survie à l'exterieure de l'hôte : survit pendant de courtes périodes (quelques heures) dans l'urine des rongeurs infectés ; peut survivre jusqu'à 48 jours à 4 °C dans du sang humain traité aux fins de transfusion (3).

Sensible à l'hypochlorite de sodium à 1 % et à l'éthanol à 70 %, à la chaleur et aux UV (3).

Infectiosité

Dose infectieuse inconnue. Plusieurs heures (plus de 12 à 24 heures) sont nécessaires pour que la bactérie passe du tube digestif de la tique vers ses glandes salivaires avant d’être inoculée à un mammifère (4, R2).

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