Prospective en santé et sécurité au travail

Ces travaux de prospective, dont l’ambition est d’anticiper les conséquences possibles des transformations économiques et sociales sur la santé et la sécurité des travailleurs dans un futur proche, alimentent les réflexions stratégiques des organismes de prévention.

Organisée par l’INRS, en partenariat avec ses homologues des Etats-Unis (NIOSH) et d’Allemagne (IFA), ainsi qu’avec l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-OSHA) et le réseau Perosh (Partnership for European Resarch in Occupational Safety and Health), la conférence internationale du 14 novembre, entend favoriser le partage des résultats de divers travaux de prospective conduits par les Instituts de santé et de sécurité au travail et leur mise en discussion.

Elle s’adresse principalement aux acteurs de la santé et sécurité au travail : experts et chercheurs dédiés et décideurs impliqués dans la direction ou la gouvernance d'organismes de santé et sécurité au travail, français ou étrangers.
Ainsi plusieurs exercices de prospective en santé et sécurité au travail seront présentés à cette occasion et enrichis par des débats sur les usages possibles de ces résultats.  

La prospective, un levier d’anticipation des besoins en santé et sécurité au travail

« Au même titre que les entreprises, les organismes de prévention sont confrontés aux difficultés que pose l'accélération des transformations du travail dans un monde instable. Plusieurs d'entre eux ont donc engagé des travaux de prospective ces dernières années afin d'alimenter leurs réflexions stratégiques. C'est le cas de l'INRS qui a conduit de nombreux exercices de prospective sur différents sujets : les robots d’assistance physique, la plateformisation, l’économie circulaire ou encore l’Intelligence artificielle… Bénéficiant de plus de dix ans de recul sur cette pratique, l’INRS a pris l'initiative de rassembler les acteurs de référence dans ce domaine afin de partager leurs analyses et de mettre en débat leurs pratiques », explique Stéphane Pimbert, directeur général de l’INRS.

Enfin, à noter, parmi les temps forts de cette journée (voir programme ci-dessous), deux tables rondes, réunissant un panel d’acteurs de la recherche (Eurofound, TNO, IWH) et de la gouvernance (Partenaires sociaux, OIT, Commission Européenne…), intitulées :

• utilité de la prospective pour l’élaboration des programmes de recherche,
• comment les partenaires sociaux, les gouvernements et les autorités peuvent-ils bénéficier des travaux de prospective pour faire évoluer le cadre de la SST ?

Pour en savoir plus :