Eléments de prévention médicale (février 2017)
I. Examen médical initial
Il n’existe pas de prescription légale spécifique.
La vérification de l'intégrité cardiovasculaire avec réalisation d'un électrocardiogramme de repos est utile.
II. Examen médical périodique
Des examens biométrologiques sont possibles pour la surveillance de l’exposition. Il s'agit, pour la nitroglycérine du dosage sanguin de la nitroglycérine, ou du 1,2 ou 1,3 glycéryl dinitrate, et pour le nitroglycol, du dosage sanguin du nitroglycol. Il n'existe pas d'indice biologique d'exposition français.
Le salarié sera informé :
- de la pénétration cutanée rapide des dérivés nitrés des glycols et du glycérol,
- des phénomènes de vasodilatation (hypotension, céphalées, nausées, tachycardie...), apparaissant lors des premiers contacts, puis de l'installation d'un état de "tolérance",
- de la possible apparition de douleurs thoraciques dans les jours suivants un arrêt de travail,
- de l'aggravation de certains symptômes par la prise d'alcool.
III. Cas particulier du maintien dans l’emploi du salarié porteur d’une maladie professionnelle
La survenue d'une des maladies professionnelles prévues au tableau, est, en principe, une contre-indication à la poursuite de l'exposition professionnelle aux dérivés nitrés des glycols et du glycérol (en l'absence de mise en place de mesures de prévention efficaces).
IV. Dépistage des maladies ou symptômes non inscrits au tableau
- phénomènes de vasodilatation (hypotension, céphalées, nausées, tachycardie...),
- methémoglobinémie.