Eléments de prévention médicale (février 2021)
I. Examen médical initial
Le salarié doit être informé des risques de la substance, et connaître les règles de prévention.
Le médecin du travail doit rechercher des antécédents hépatiques ainsi qu’une intoxication alcoolique chronique susceptibles d’interférer avec le tétrachlorure de carbone.
Il conviendra d’être particulièrement vigilant lors des expositions conjointes aux cétones qui peuvent potentialiser la toxicité du tétrachlorure de carbone.
II. Examen médical périodique
L’examen clinique et l’interrogatoire recherchent des manifestations neurologiques et cutanées.
La surveillance biologique de l’exposition est rarement proposée: elle fait appel au dosage du tétrachlorure de carbone sanguin et urinaire en fin de poste, en fin de semaine de travail. Il n’existe pas d’indice biologique d’exposition utilisable en France.
Le dosage des enzymes hépatiques ne se justifie qu’en cas d’examen réalisé dans les jours suivant une surexposition.
Dans son rôle d’information, comme pour tout solvant chloré, le médecin du travail se doit d’insister sur le risque de toxicité cutanée et de son caractère irritant et donc de la nécessité du port d’EPI.