Données épidémiologiques Guide de lecture
Population générale
Le VIH 1 est répandu sur l'ensemble des continents; le VIH 2, très minoritaire, est présent surtout en Afrique de l'Ouest. Environ 37 millions de personnes vivaient avec le VIH fin 2016, dont plus de 25 millions en Afrique sub-saharienne (2).
En France, fin 2014, le nombre de personnes infectées par le VIH était estimé à environ 150 000 personnes. Parmi elles, 85 % sont dépistées, 77 % sont traitées et 70 % ont une charge virale indétectable. Chaque année, 5 à 6 000 personnes sont nouvellement infectées, majoritairement par voie sexuelle.
Les données 2017 des 5 COREVIH (Coordination régionale de la lutte contre le virus de l'immunodéficience humaine) d'Île de France montrent que parmi 46 063 patients dépistés, 98 % sont traités et 90 % ont une charge virale indétectable (3).
Milieu professionnel
En milieu de travail, en France, depuis le début de l'épidémie jusqu'au 30 juin 2012, 14 séroconversions ont été documentées en milieu de soins (la dernière date de 2004), 13 après piqûre et 1 après projection cutanéo-muqueuse abondante, 12 chez des infirmier(e)s, 1 chez un interne en médecine et 1 chez un secouriste (4).
En outre, 2 séroconversions professionnelles VIH ont aussi été rapportées, l'une chez un chauffeur de collecte de déchets d'activité de soins et l'autre chez un éboueur (5).
En laboratoire
En laboratoire d'analyses médicales ou de recherche, plusieurs cas ont été décrits par blessure, notamment coupure. Les cas par contact cutanéo-muqueux sont rares mais ont été décrits notamment en laboratoire de recherche lors d'exposition cutanéo-muqueuse parfois minime mais avec des inoculum très concentrés (6).
En France, au 30 juin 2012, aucune séroconversion documentés déclarée depuis le début de la surveillance (1991) mais 4 infections présumées chez des techniciens de laboratoire et biologistes suite à un AES (4).