Données épidémiologiques Guide de lecture
Population générale
Infection ubiquitaire (à l’exception de la Nouvelle-Zélande).
En Europe des épidémies ont été rapportées, notamment en France, en Suisse, en Grande-Bretagne et en Allemagne. Une épidémie a sévi au Pays-Bas totalisant plus de 4 000 cas dans les années 2010 dans un contexte de changement brutal et massif des modes d'élevage (3). Les cas ont été rapportés à des épisodes d’avortements en masse liés à l'introduction nouvelle de la fièvre Q dans de nombreux élevages caprins.
En France, on estime que la proportion de la population qui présenterait une sérologie positive se situerait entre 0,15 et 5% (R1). En 2015, 269 cas par an d’après le CNR dont 218 cas de fièvre Q aiguë (FQA) (4). L’ECDC rapporte 155 cas notifiés par la France en 2019 (5).
La Guyane française a une des incidences les plus élevées au monde avec 10 à 40 nouveaux cas pour 100 000 habitants par an. Les raisons de cette particularité ne sont pas encore identifiées (6).
Milieu professionnel
Sont concernés les professionnels (élevages, abattoirs…) des filières agricoles des ruminants : produits et sous-produits (caprins, ovins, bovins) et leur environnement (litière, laine…) (R1, 1).
Les personnels des filières de transformation du lait ne semblent pas concernés.
Un cas de transmission interhumaine a été rapporté en France en 1994 chez un obstétricien qui se serait contaminé lors d’un accouchement d’une femme infectée (7).
Des cas de transmission ont également été décrits lors d'autopsies de patients décédés de Fièvre Q (1).